A travers diverses actions, il est possible de se rendre compte que l’alimentation est au centre des préoccupations. Elle peut aussi bien concerner la précarité que l’environnement. Il y a cette volonté commune de mieux se nourrir et de rendre cette alimentation accessible à tous. Le tout en préservant la biodiversité.
Cette volonté résulte de plusieurs actions ayant lieu en Corse et sur le continent. Elles peuvent se manifester par la simple journée de sensibilisation à la mise en place de politiques publiques.
Prévention:
Tout d’abord nous avons l’intervention de diverses associations comme le CPIE-A Rinascita qui prône une alimentation durable en mettant en avance l’importance du microbiote. L’association met en avant le problème de manger à sa faim, sans dépendre du voisin. Cette nouvelle vision apparait après l’épisode lié à la covid-19 qui a montré un système alimentaire défaillant et surtout dépendant du voisin.
D’autres associations comme, l’association les greniers d’abondance, qui étudie la vulnérabilité des systèmes alimentaires contemporains face aux bouleversements écologiques, climatiques et énergétiques. La volonté de l’association est de sensibiliser les citoyens et les élus. A travers leur projet ORSAT, elle élabore des recommandations en matière de politiques publiques.
Actions :
Pour commencer à Montpellier, il y a la création d’une journée pour découvrir le processus de création de la Caisse Alimentaire commune. Ce projet, sur la démocratie locale, autour de l’alimentation pour lutter contre la précarité et favoriser le développement d’une système alimentaire territoriale plus durable. Cette journée peut se traduire par des activités diverses comme des jeux pour enfants ou encore la projection de courts métrages. Cette caisse alimentaire serait alimentée par des fonds publics et privés gérés par un comité de citoyens. Une monnaie numérique est mise en place permettant de faire des achats dans un circuit alimentaire conventionné par le comité selon des critères de qualité. Les habitants participants pourront dépenser 100 euros par mois dans ce circuit, pendant un an, en ayant cotisé à la caisse selon leurs moyens.
L’association VRAC défend l’accès à l’alimentation durable et de qualité pour tous. L’association prône la démocratie alimentaire en permettant même aux personnes les plus défavorisées, d’accéder à des produits de qualité. Cette association rentre donc dans le cadre de la sphère sociale en accompagnant et en évaluant les besoins des personnes. Cette évaluation apparait nécessaire puisqu’elle permet d’adopter une méthode de justice sociale en apportant d’avantage aux personnes ne pouvant pas avoir accès à certaines ressources. Ce manque de ressource peut résulter d’un manque financier mais aussi d’un manque de sensibilisation. Cette dernière intervient en lien avec la solidarité que les associations peuvent apporter aux producteurs. Notamment en les aidants à développer les circuits courts et en achetant au prix fixés par les professionnels.
Dans le même état d’esprit, on retrouve l’initiative de Camille Périn, conseillère municipale dans la Drôme. Cette dernière à créer un marché sur le modèle de la sécurité sociale alimentaire. Un marché avec des prix en fonction des revenus. Le marché se situe en dehors de la ville afin de favoriser la mixité sociale. Il existe trois types de prix : les participants doivent choisir la bille en fonction de ce qu’ils peuvent payer. L’excédent d’argent va à la caisse pour pérenniser les prix solidaires.
Innovations :
Toutes ces initiatives peuvent être aidées par des avancées technologiques. C’est le cas de la locomotive de produits frais. Un site internet a été mis en place afin de pouvoir permettre de commande et de se faire livrer des produits locaux. L’objectif est de se nourrir plus proche. Cette avancée permet aussi la création de nouveaux emplois, une agriculture à taille humaine, un développement local économique et la protection de l’environnement.
En plus des avancées technologiques, il existe aussi des agences de conseils. C’est le cas de l’agence « les petites rivières » qui est une agence de conseil en innovation social et économique sociale et solidaire.
Elle intervient auprès des acteurs publics ou privés et elle accompagne les politiques publiques. Ces objectifs sont par exemple de transformer les villes en communautés résilientes avec : des jardins partagés, une agriculture urbaine et des circuits courts. La loi pour l’avenir de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt de 2014 encourage les plans alimentaire territoriaux. C’est-à-dire mettre autour de la table l’ensemble des acteurs pour une politique commune.
Conclusion :
Toutes ces initiatives, concrètes ou non, sont nécessaires pour l’avancement vers une alimentation de qualité pour tous. Les projets ont tous un rôle important par leur rôle, qu’ils soient à titre de prévention afin de permettre de réfléchir pour œuvrer de la meilleure des manières, ou qu’ils permettent de donner une meilleure impulsion aux projets en cours comme avec un site internet. Internet semble être le meilleur moyen pour aider la mise en place de circuits courts mais pas que, puisqu’il permet par le fait de favoriser les circuits courts d’éviter la mise en place de prestataires et donc d’éviter de répercuter sur les prix. Les consommateurs peuvent donc acheter au juste prix. La mise en place d’agences de conseils, permet aussi d’accès les politiques publiques d’une ou plusieurs régions vers un objectif.
Les associations quant à elles, permettent de rendre cette alimentation accessible à tous dans le respect de l’environnement. Elles jouent un rôle fart, car elles sont souvent les premières à impulser les politiques publiques vers des objectifs alimentaires. Elles sont même pour certaines à l’initiative des politiques publiques.